Destination : Brésil !
Laissons-nous porter par les images et les sons. Ceux d’une chanson de Tom Jobim, sans couplet ni refrain, que certains considèrent comme la plus belle du monde. Georges Moustaki lui a offert des paroles françaises : « C’est l’hiver qui s’efface, la fin d’une saison, c’est la neige qui fond, ce sont les eaux de mars ». Águas de Março. Voilà qui tombe à pic : Regards d’ailleurs 2025, après le succès sans précédent et le rayonnement de son escapade grecque, va faire halte pour un mois au Brésil.Que nous donne à voir et à entendre l’immense territoire de cinéma que nous allons arpenter ensemble ? Le rêve, l’harmonieux et le chatoyant. Le carnaval, la plage, le Maracaña, Jorge Amado, Paulo Coelho et la bossa nova. Mais aussi, exacerbées, les douleurs et les luttes d’une Amérique latine au sein de laquelle le Brésil apparaît plus que jamais comme le poumon du monde. En vrac : les combats écologiques et sociaux, la reconnaissance des peuples autochtones ou la protection de la démocratie feront évidemment partie des thèmes abordés par Regards d’ailleurs, festival de cinéma de la Ville de Dreux et plus importante manifestation de la Région dédiée au 7e Art.
Nous découvrirons donc, des œuvres muettes aux avant-premières, les artistes qui ont font vibrer les spectateurs au-delà de leurs frontières. Les cinéastes internationalement reconnus que sont Walter Salles (Central do Brasil), Kleber Mendonça Filho (Aquarius) ou Karim Aïnouz (Madame Satã). La jeune relève dont font partie, en fiction et en documentaire Anita Rocha da Silveira, Maya Da-Rin, Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha. Nous retrouverons les maîtres du cinema novo des années 60, comme Glauber Rocha ou Carlos Diegues. Et beaucoup d’autres !
Thierry Méranger
Délégué général et artistique du festival Président de Fenêtre sur Films